“A bas le régime militaire”, criaient des manifestants sur la place Tahrir, en qualifiant les militaires au pouvoir de “vestiges” du régime d’Hosni Moubarak. Dans la foule, on pouvait voir aussi bien des islamistes que des libéraux, affichant des objectifs très différents. Les libéraux et les groupes de jeunes ont appelé toutes les factions à se mettre d’accord sur un candidat “révolutionnaire”, anti-militaire, pour le scrutin présidentiel. Mais les Frères musulmans et d’autres islamistes, qui ont leurs propres ambitions dans cette élection, ont refusé de signer.

