Déjà poursuivi dans des affaires de corruption et fraude fiscale, éclaboussé par de précédents scandales de moeurs impliquant des jeunes femmes, Silvio Berlusconi se voit reprocher des relations sexuelles tarifées dans sa villa d’Arcore (banlieue milanaise) avec une jeune Marocaine, Karima El Mahroug alias “Ruby”, âgée de 17 ans au moment des faits en 2010. La justice le soupçonne également d’avoir abusé de ses fonctions en mai 2010 pour faire libérer la jeune femme arrêtée pour un vol présumé d’un montant de 3.000 euros, et d’avoir tenté d’étouffer toutes révélations sur ses relations avec elle. Les relations tarifées avec une prostituée mineure sont passibles d’une peine de six mois à trois ans de prison.
Quant à l’abus de pouvoir, il est puni d’une peine de quatre à douze ans d’emprisonnement. Berlusconi et “Ruby” ont tous deux démenti avoir eu des relations sexuelles ensemble, même si la jeune fille a reconnu que le “Cavaliere” lui avait donné 7.000 euros et des bijoux lors de leur première rencontre.