Elles avaient été placées en garde à vue mardi matin à Tarbes (Hautes-Pyrénées) et Lyon (Rhône) alors que, selon RTL, elles s’apprêtaient à rejoindre la Syrie pour y mener le djihad.
Le parquet de Paris a ouvert jeudi matin une information judiciaire pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste.
Le gouvernement a présenté début juillet un projet de loi renforçant la lutte contre le terrorisme pour faire face à la menace représentée par la présence de nombreux djidahistes français et européens en Syrie et en Irak.
Selon le rapporteur du projet de loi à l’Assemblée, Sébastien Pietrasanta, 900 Français sont impliqués dans les filières syriennes.
A la mi-juillet, a-t-il précisé, 343 Français combattaient en Syrie, dont sept mineurs et une cinquantaine de femmes, 151 personnes étaient en transit, 172 étaient reparties de Syrie, dont une centaine sont rentrées en France. Trente-trois de ces combattants ont été tués.