Hu Jia, le plus célèbre des dissidents chinois, libéré cette nuit

Après avoir purgé une peine de trois ans de prison pour tentative de subversion, Hu Jia a regagné son domicile cette nuit. Mais la police a déjà informé son épouse, que le prix Sakharov 2008 n’était pas susceptible de mener une vie « normale » après sa libération. Il pourrait être assigné à résidence et ne pas avoir le droit de parler aux journalistes.

Hu Jia, le plus célèbre des dissidents chinois, libéré cette nuit
C’est en avril 2008, quelques mois avant les Jeux Olympiques de Pékin, que ce militant des droits de l’homme avait été condamné à trois ans et demi de prison pour tentative de subversion. Il était poursuivi pour ses propos publiés sur internet et dans la presse étrangère sur le sida, l’environnement, et le mouvement pour la démocratie de la place Tiananmen.

Cette année là, il s’était vu décerner le prix Sakharov “pour la liberté de pensée” par le Parlement européen. Il avait aussi été cité pour le prix Nobel de la paix.

“Après une nuit sans sommeil, Hu Jia est arrivé chez lui à 02h30 du matin. Tranquille, très heureux” a écrit Zeng Jinyan, son épouse, sur son compte Twitter.

La police chinoise lui a déclaré que Hu Jia n’était pas susceptible de mener une vie “normale” après sa libération. Une remarque qui sous entend, selon elle, qu’il sera confiné chez lui. C’est ce qui s’est passé pour plusieurs opposants et militants des droits de l’Homme, récemment libérés en Chine, ils ont été immédiatement assignés à résidence.

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