S’adressant, jeudi à Rabat, aux deux chambres du Parlement réunies en séance commune, M. Hollande a expliqué que toutes ces raisons ont fait que la France a pris ses responsabilités au Mali, au nom de la communauté internationale, en vue de parvenir, avec l’aide de tous, à "empêcher l’établissement au cœur de l’Afrique d’un sanctuaire terroriste".
"Parce que vous êtes un pays saharien, riverain du Sahel, vous savez, mieux que d’autres, ce qui est en jeu", a-t-il dit à l’adresse des parlementaires marocains.
Le Chef de l’Etat français a tenu, à cet égard, à remercier le Roi, le gouvernement et le parlement marocains pour leur soutien.
Rappelant que la mission de la France au Mali sera bientôt achevée et relayée par une opération de maintien de la paix déployée par le Conseil de Sécurité, M. Hollande a souligné l’importance d’une réconciliation nationale dans ce pays.
"Le dialogue indispensable entre le sud et le nord, entre les populations diverses devra être engagé et le processus politique devra se poursuivre, c’est-à-dire avec des élections organisées à la date prévue, pour que la démocratie soit au rendez-vous de la souveraineté", a-t-il dit.