Guigou : « Il y a un abîme entre séduire et forcer »

Invitée ce mercredi sur RMC, l’ancienne garde des Sceaux socialiste Elisabeth Guigou évoque le tempérament de «dragueur» de Dominique Strauss-Kahn, mais refuse d’y voir un lien automatique avec une éventuelle culpabilité.

Guigou : « Il y a un abîme entre séduire et forcer »
nterrogée sur certains commentaires faisant état dans la presse, depuis l’arrestation de DSK, d’une certaine réputation du directeur du FMI en matière de moeurs, l’ex-ministre de la Justice Elisabeth Guigou estime qu’il faut « distinguer ce qui est condamnable et ce qui ne l’est pas. Que Dominique Strauss-Kahn ait été très intéressé par les femmes – on dit même un dragueur – non seulement il le reconnaissait, il l’assumait, mais sa femme aussi. Donc c’était connu ça. Mais il y a une très grande différence, il y a un abîme, entre séduire les femmes – c’est-à-dire qu’elles soient consentantes – et les forcer, les violer ».

Mais Elisabeth Guigou se défend pour autant de vouloir « minimiser la gravité des accusations. Nous ne minorons rien. Le délit, le viol, le crime sexuel, c’est très grave », ajoute-t-elle.

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