"Nous aurons des réponses à ces questions en septembre-octobre quand nos inspections auront rendu leur rapport", a-t-elle assuré, ajoutant qu’elle savait "que Luc Chatel a engagé une réflexion à la suite des fraudes qui viennent d’être constatées".
"Il y a une hausse des fraudes liées à l’usage des téléphones portables : 32 cas de plus au baccalauréat général et technologique en 2009 par rapport à 2008", avait indiqué Jean-Michel Blanquer, directeur général de l’enseignement scolaire.
L’utilisation des portables déjà encadrée
La circulaire du ministère datée du 26 mai, en pleine période d’examens et de concours, indique que "l’utilisation des téléphones portables et, plus largement, de tout appareil permettant des échanges ou la consultation d’informations, est interdite".
Dès lors, ils "doivent être impérativement éteints" et rangés dans le sac du candidat ou remis aux surveillants de salle.
Amar Zendik, président de la société Mind-Technologies, a confirmé à que "les techniques deviennent de plus en plus sophistiquées", citant "la montre-téléphone, le stylo-téléphone, ou encore l’oreillette intra-auriculaire".
Des centres d’examens ont opté pour le brouillage des téléphones portables, mais cela pose un "problème technique et juridique", avait mis en garde M. Blanquer.
Par ailleurs, interrogée sur le contrôle continu, Mme Pécresse a expliqué qu’elle n’avait "pas à se prononcer sur le sujet", qui est du ressort de Luc Chatel, mais a jugé que le bac était "une étape indispensable", "la sanction de la fin d’études", "c’est notre vision de l’éducation à la française".
Mme Pécresse a répliqué à Jack Lang qui préconise un retour à des sujets de baccalauréat établis par académie et non plus au plan national : "Il donne des leçons de conduite rétrospectives mais si il y avait eu des recettes miracles, il n’avait qu’à les appliquer quand il était ministre de l’Education nationale", a-t-elle critiqué.