François Hollande: la mission en Centrafrique est « dangereuse »

La mission de la France en Centrafrique est « dangereuse » mais « nécessaire » pour éviter « un carnage », a déclaré mardi soir le président français François Hollande au cours d’une brève visite à Bangui, où il s’est recueilli devant la dépouille des deux soldats tués la veille. Sur le plan institutionnel, M. Hollande, qui a rencontré les autorités de transition, a répété qu’il souhaitait voir des élections générales organisées « dès le second semestre » 2014 et non début 2015, comme cela est en principe prévu par le calendrier de la transition politique centrafricaine.

Accompagné notamment du chef de la diplomatie française Laurent Fabius, et de sa campagne ValérieTrierweiler, M. Hollande a été accueilli par le premier ministre centrafricain à l’aéroport de Bangui, où se trouve la base des forces françaises, en provenance d’Afrique du Sud où il avait assisté à la cérémonie d’hommage à l’ancien président sud-africain Nelson Mandela.

La mission en Centrafrique est "dangereuse, on le sait, on le savait mais elle est nécessaire si on veut éviter qu’il se produise ici un carnage",a-t-il déclaré en marge de l’hommage qu’il a rendu à Antoine Le Quinio, âgé de 22 ans et Nicolas Vokaer, 23 ans.

"Ils ont donné leur vie pour en sauver d’autres, car tel est le sens de votre présence ici en Centrafrique", a-t-il ajouté devant des soldats réunis dans un hangar de l’aéroport deBangui. "Il était temps d’agir, il allait bientôt être troptard."

Les deux membres du 8e régiment de parachutistesd’infanterie de marine de Castres ont essuyé des tirs lundi peu avant minuit alors qu’ils effectuaient une patrouille avec leur section près de l’aéroport de la capitale centrafricaine.

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