Dans son communiqué, le président Hollande a "salué avec joie" cette libération, en soulignant que "la France n’a(vait) cessé de déployer tous ses efforts pour parvenir à ce dénouement heureux". "Cette nouvelle tant attendue ne nous fait pas oublier que sept de nos compatriotes sont encore retenus en otage en Syrie, au Mali et au Nigeria", a ajouté le chef de l’Etat en assurant que "la France continuera inlassablement à travailler pour leur liberté".
Francis Collomp avait été enlevé dans l’Etat de Katsina (au nord du pays) par par une trentaine d’hommes armés qui avaient tué deux gardes du corps et un voisin. Ansaru, un groupe islamiste probablement lié au groupe nigérian Boko Haram, avait revendiqué l’enlèvement, invoquant notamment le rôle de la France au Mali. Le 25 février 2013, l’épouse de l’otage, Anne-Marie Collomp, avait visionné une vidéo dans laquelle son mari s’adresse au président Hollande. Le 12 mars, elle avait déclaré que, selon le Quai d’Orsay, son mari "était toujours en vie".