"Je dis à Jean-Louis Borloo, aux radicaux qui voudraient le suivre, aux centristes qui hésitent que je me reconnais moi aussi dans plusieurs des valeurs qu’ils défendent", a déclaré le Premier ministre à l’occasion d’une réunion publique avec des militants UMP à Vitré, en Ille-et-Vilaine.
Sur ce constat, le chef du gouvernement a toutefois estimé que personne n’avait "intérêt à découper la majorité en tranche". "Le nombre de nos adversaires nous interdit de multiplier les candidatures à la présidentielle, nous interdit de fractionner l’UMP au gré de nos sensibilités aussi légitimes soient elles", a argumenté François Fillon.
"Quels progrès y aurait-il à se replier chacun dans sa case: la case des républicains, la case des humanistes, la case des partisans de l’autorité, la case des européens, la cause des souverainistes?", s’est encore interrogé le Premier ministre.