Sa culpabilité a été retenue pour "détournement de fonds publics" et "abus de confiance" dans le volet parisien de l’affaire, qui porte sur 21 emplois rémunérés par la mairie de Paris au début des années 90. L’ex-chef de l’Etat a aussi été déclaré coupable de "prise illégale d’intérêt" dans le deuxième volet de l’affaire, portant sur sept emplois de complaisance et qui avait été instruit à Nanterre (près de Paris).
A l’audience, le parquet avait requis la relaxe de l’ancien président et de ses neuf coprévenus.
Jacques Chirac était absent à la lecture du jugement par le président Dominique Pauthe, comme il l’avait été durant tout le procès, qui s’est tenu du 5 au 23 septembre, excusé par un rapport médical faisant état de troubles neurologiques "sévères" et "irréversibles".