"Les joueurs se sont créés moult grosses occasions et il fallait en concrétiser certaines pour enlever les trois points, gagner en confiance et booster le moral", a-t-il regretté.
"En ratant cinq ou six opportunités, il est normal que ça tourne et de commencer à subir", a-t-il dit, expliquant qu’en deuxième période, "les forces physiques ne sont plus les mêmes, d’autant que les ressources psychologiques au vu du nombre des gâchis devant les buts adverses s’étiolaient au fil des minutes".
Devant cette baisse de régime, a ajouté le technicien belge, il fallait renforcer le milieu pour jouer la prudence et éviter d’encaisser dans les ultimes minutes, comme l’avaient déjà réalisé les Centrafricains contre l’Algérie, et delà tenter de jouer en rupture en menant des contre attaques.
Les conditions de jeu n’étaient pas idoines avec une pelouse un peu trop arrosée et qui ne permettait pas une meilleure circulation du ballon, a ajouté le coach, estimant que l’objectif des joueurs, qui semblaient plus être capables de produire leur jeu, est de sauver le résultat.
"Ramener un point de Bangui est mieux que rien puisque nos chances restent intactes et nous allons composter notre billet au Maroc sur une meilleure pelouse et des conditions différentes car l’équipe vit de la possession du ballon", a-t-il conclu.