Cette réunion devra examiner un rapport préliminaire du général Ahmed Mustafa Al-Dabi, chef de la mission des observateurs arabes en Syrie sur la situation en Syrie.
La réunion du comité, comprenant les ministres des Affaires étrangères du Qatar, de l’Algérie, du Soudan, du Sultanat d’Oman et de l’Egypte, ainsi que le secrétaire général de la Ligue arabe, devra se pencher sur les démarches à prendre à la lumière de ce rapport sur la mission des observateurs, déployés en Syrie depuis plus d’une semaine.
Ce premier rapport intervient alors que les appels se multiplient pour que la saisie du conseil de sécurité de l’ONU sur la Syrie et le retrait des observateurs de ce pays.
Les premiers observateurs ont entamé leur mission le 26 décembre à Damas, tandis que la dernière délégation en date est arrivée samedi, en provenance de Jordanie, pour surveiller l’application du plan arabe de sortie de crise prévoyant en premier lieu l’arrêt des violences et le retrait des forces armées de la rue.
La semaine dernière, le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi avait écarté toute possibilité de retrait des observateurs arabes de la Syrie suite à la poursuite des actes de violence commis par les autorités syriennes.
"Nous nous sommes engagés à accomplir une mission d’une durée d’un mois" dans ce pays, a-t-il dit, précisant que beaucoup d’objectifs sont tracés et que l’évaluation de la situation sera faite à la lumière de ce rapport préliminaire.
Dans des récentes déclarations, le président du Parlement arabe, M. Ali Salem Deqbassi avait appelé au "retrait immédiat" de la mission des observateurs "en raison de la poursuite des massacres contre les citoyens civils et des actes de meurtres commis par le régime syrien en violation du protocole de la Ligue arabe" en la matière.
Le parlementaire arabe a déploré le fait que la mission de l’équipe de la Ligue arabe n’ait pas atteint ses objectifs d’arrêter le massacre des enfants et d’assurer le retrait des forces de sécurité des rues.
Au contraire, cette mission "permet au régime syrien d’avoir une couverture pour commettre des actes inhumains sous les yeux des observateurs de la Ligue arabe", a-t-il ajouté, relevant que la poursuite de ces massacres "suscite la fureur des populations arabes".