DSK est libéré « sur parole », mais le dossier n’est pas clos

Rebondissement spectaculaire dans l’affaire DSK: le New York Times écrit ce matin qu’elle est «sur le point de s’effondrer». La jeune femme de chambre du Sofitel, qui accusait Dominique Strauss-Kahn d’agression sexuelle. aurait menti «à plusieurs reprises» et les enquêteurs ont des doutes sur sa crédibilité. Ils la soupçonnent d’être impliquée dans des activités criminelles telles que trafic de stupéfiants et blanchiment d’argent sale.
Le tabloïd NY Post, qui n’avait pas épargné Dominique Strauss-Kahn, se retourne contre la plaignante. Le journal cite une source décrivant la plaignante comme une « con artist », un « escroc ».

Lors d’une conversation téléphonique avec un détenu, «elle a discuté de l’intérêt de poursuivre les accusations» contre Strauss-Kahn.

La justice new-yorkaise a décidé vendredi de libérer Dominique Strauss-Kahn sur parole, et fixe une prochaine audience au 18 juillet prochain.

L’audience de Dominique Strauss-Kahn au tribunal new-yorkais du quartier de Tribeca à Manhattan a pris fin vers 17h40.L’ancien patron du FMI est ressorti du tribunal souriant, avec son épouse Anne Sinclair.

L’agence AP a confirmé auparavant l’information de Bloomberg TV. Le procureur va proposer une remise en liberté de Dominique Strauss-Kahn.

"Rien ne change" aux faits reprochés à Dominique Strauss-Kahn, a toutefois assuré vendredi au New York Times un avocat de la victime présumée, dont le témoignage serait sur le point de s’effondrer d’après le quotidien américain. Dans un courriel adressé au journal, Me Kenneth Thompson n’a pas démenti les informations publiées jeudi soir par le prestigieux organe de presse. Mais il a estimé que "rien ne change le fait très important qui est que Dominique Strauss-Kahn a commis une agression sexuelle violente dans une chambre d’hôtel du Sofitel".

Bernard Debré reconnait être "allé trop vite"

Sur BFM, le député UMP de Paris Bernard Debré a reconnu être "allé trop vite" sur l’affaire DSK, lui qui avait eu des morts virulents à l’égard du socialiste après son arrestation au mois de mai. Il l’avait notamment qualifié d’"homme peu recommandable". Selon lui, la jeune femme de chambre "a quand même berné tous les gens qui travaillent au Sofitel". Interrogé sur un éventuel retour politique de DSK et l’hypothèse de sa candidature à la primaire socialiste, Bernard Debré a répondu que, "s’il n’est pas condamné aux Etats-Unis, il le pourrait".

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