Doha: 18ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique

Les travaux des sessions de haut niveau de la 18ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations-Unies (COP) sur le changement climatique se sont ouverts, mardi soir à Doha, dans l’espoir de voir cette réunion déboucher sur un accord réaliste et équilibré jouissant du consentement de toutes les parties prenantes.

Les responsables de haut niveau participant à la 18ème COP, dont la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de l’Emir du Qatar, SA Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon et de plusieurs chefs d’Etats, s’attèleront à réduire le fossé entre les positions qui ont émergé lors de la réunion au niveau des experts et de baliser la voie vers des compromis au sujet des questions en suspens, à leur pointe, la prolongation du maintien en vigueur du protocole de Kyoto et le soutien aux pays démunis pour parer au phénomène des changements climatiques à travers la mise en place du "Fond vert".

Pour ce qui est du traitement des changements climatiques, l’Emir du Qatar a plaidé, dans une allocution à cette occasion, pour une perception globale prenant en considération toutes ses causes et prô né la prévoyance et la prospection dans la lutte contre ce phénomène, le cadre étant de relever les défis sans pour autant attenter au droit de tout pays à réaliser son développement durable.

Tout en exhortant les pays développés à tenir leurs engagements pour soutenir aux Etats en développement, l’Emir du Qatar a appelé à l’élaboration d’une pondération adaptée entre les besoins énergétiques des communautés et les exigences d’atténuation des émissions des gaz à effet de serre.

La limitation des changements climatiques exige une volonté politique et une coopération régionale et internationale constante, a-t-il estimé, soulignant "qu’en dépit des efforts consentis à tous les niveaux, le chemin à parcourir demeure très long. Force est de prendre toutes les mesures possibles afin de donner corps aux aspirations des peuples et de garantir à l’humanité un avenir assurant solidarité mondiale, justice et prospérité à tous".

A ce propos, l’Emir du Qatar a mis en avant l’impératif de confirmer la fiabilité de l’action internationale multilatérale et ce, malgré les divergences des spécificités et des conditions entre les pays, préconisant l’amorce des négociations autour de la convention-cadre sur le sur le changement climatique, l’objectif et le sort de tous étant communs.

La conclusion d’une convention opérationnelle et efficiente incombe à tous, a-t-il soutenu, se disant confiant quant à la capacité des participants à cette 18ème conférence de trouver les solutions pratiques et flexibles et de prendre les décisions nécessaires à la réalisation des visées escomptées.

Etant donné que la première phase du protocole de Kyoto arrivera à terme à fin décembre courant, les participants à la COP 18 qui s’achève vendredi prochain, aspirent à s’accorder sur les contours d’une deuxième phase d’engagements du protocole qui constitue le seul instrument juridique contraignant les pays industrialisés à réduire ses émissions des gaz à effet de serre.

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