"Deux militaires ont succombé, l’un la nuit dernière et le second à l’aube, après avoir été blessés par l’explosion d’une mine lundi à Jebel Mghila", a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère de la Défense, Belhassen Oueslati.
Lundi, le ministère avait fait état de quatre blessés lors d’une opération de ratissage de l’armée à Jebel (mont) Mghila, à la suite de l’explosion d’une mine posée par "des terroristes".
Le mont Mghila est voisin du mont Chaambi, considéré comme la principale base arrière du maquis jihadiste à la frontière algérienne. L’armée y pourchasse depuis 2012 des jihadistes armés responsables d’attaques ayant notamment tué plusieurs dizaines de militaires et de policiers.
Plusieurs de ces attaques ont été revendiquées par un mouvement lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) mais les deux attentats qui ont tué un total de 59 touristes étrangers en mars au musée du Bardo à Tunis et en juin dans un hôtel en bord de mer près de Sousse (centre-est) ont été revendiqués par le groupe Etat islamique (EI).