"Trois gendarmes ont réussi à prendre la fuite mais le quatrième gendarme, la voiture de patrouille ainsi que leurs armes sont toujours entre les mains des ravisseurs", précise le porte-parole du ministère l’Intérieur Hichem Medeb.
Les quatre gendarmes étaient en patrouille à Benguerdane dans les frontières avec la Libye, avant de tomber entre les mains des Libyens qui leur ont faire croire qu’ils étaient des "révolutionnaires libyens", ajoute Hichem Medeb.
"L’enlèvement qui survient deux jours avant la visite en Libye du président tunisien Moncef Marzouki à Tripoli, laisse entendre que des parties tentent de troubler le climat de bonnes relations entre les deux pays," a déclaré Hichem Medeb sans déterminer à quelle organisation pourraient appartenir les ravisseurs.
Les autorités tunisiennes affirment être en contact permanent avec leurs homologues libyennes pour tenter de libérer le gendarme encore détenu.