Des islamistes projetaient l’enlèvement d’un magistrat juif lyonnais
Certains des islamistes radicaux actuellement en garde à vue, dont le chef du groupe salafiste Forsane Alizza, projetaient des enlèvements, dont celui d’un magistrat lyonnais, Albert Lévy.
Selon Europe 1, il s’agit d’Albert Lévy, vice-président du tribunal de grande instance de Lyon.
Les suspects devaient être présentés mardi à des juges antiterroristes en vue de leur mise en examen, a-t-on appris de source judiciaire.
Interrogé sur Canal+, Nicolas Sarkozy n’a pas voulu confirmer l’information, ajoutant cependant qu’elle était "plausible".
"Il n’est pas à mois de confirmer puisqu’il y a une procédure judiciaire, mais si nous avons procédé à ces interpellations et si nous avons déféré ces individus à la justice c’est qu’il y avait des éléments extrêmement sérieux, et disons que ce que vous venez de dire est plausible", a-t-il dit en réponse à une question sur cette information.
Parmi les 19 personnes arrêtées, 17 avaient été placées en garde à vue. Plusieurs suspects ont été libérés ou devaient l’être d’ici mardi sans qu’aucune charge soit retenue contre eux. Willy Brigitte, déjà condamné en 2007 à neuf ans de prison ferme et suspecté alors d’un projet d’attentats en Australie en 2003, a été en particulier mis hors de cause.
Le coup de filet, à moins d’un mois de l’élection présidentielle, est survenu huit jours après la mort de Mohamed Merah, l’auteur des sept meurtres de Montauban et de Toulouse, qui se réclamait d’Al Qaïda et a été abattu par la police. Il n’y a cependant aucun lien avéré entre les deux affaires.