Du basalte – une forme de lave refroidie- datant d’environ deux milliards d’années a été identifié sur les échantillons collectés, a indiqué l’Académie chinoise des sciences (CAS), lors d’une conférence de presse, notant que les analyses « révèlent que la Lune était encore en évolution » à cette période.
La Chine a envoyé l’an dernier dans l’espace la sonde Chang’e 5 dont la mission était de ramener des roches provenant de la Lune.
La mission spatiale inédite en quatre décennies devait également permettre d’affiner les technologies nécessaires à l’envoi d’astronautes chinois sur la Lune à l’horizon 2030.
Jusqu’à présent, il était communément admis que l’activité volcanique sur la Lune remontait à 2,8 milliards d’années. Mais les scientifiques manquaient de connaissances sur les périodes suivantes de l’histoire de l’astre lunaire.
Ces découvertes ont été publiées mardi dans Nature, la revue scientifique de référence.
En 2020, la Chine est devenue le troisième pays à rapporter des échantillons de Lune, après les Etats-Unis et l’ex-URSS dans les années 1960-1970.
En 2019 déjà, le pays avait frappé un grand coup en faisant atterrir un module d’exploration sur la face cachée de la Lune, ce qui avait constitué une première mondiale.