La manifestation, organisée sous le signe "le travail avant tout", a eu lieu à l’appel de la Confédération générale italienne des travailleurs (CGIL-gauche), la plus importante centrale syndicale du pays avec quelque 5 millions d’adhérents.
Devant une foule composée de travailleurs issus notamment des secteurs de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, la présidente de la CGIL, Susanna Camusso, n’a pas ménagé ses critiques à l’égard de la politique d’austérité et de rigueur menée par le gouvernement technocrate de Mario Monti qui, selon elle, "est non seulement un échec mais c’est la grande coupable des difficultés de ce pays".
Elle a appelé également à "combattre" une politique "qui génère un appauvrissement progressif du pays".
Camusso a annoncé aussi que son syndicat "descendra encore dans les rues le 14 novembre avec tous les syndicats européens".