Des centaines de personnes faisaient la queue dans le calme vers 07H30 (04H30 GMT) devant un établissement scolaire de la localité de Mramani, dans le sud de l’île d’Anjouan où est organisée la partielle.
Les forces de sécurité étaient déployées en masse. Une quarantaine de militaires armés montaient la garde devant cet établissement scolaire qui abrite cinq bureaux de vote.
Les opérations de vote ont débuté comme prévu à l’heure, à 07H00 (04H00 GMT).
Mercredi matin, des militaires bloquaient les routes d’Anjouan, où seuls les personnes munies d’un laissez-passer pouvaient circuler, a constaté un journaliste de l’AFP. Cette mesure, habituelle un jour d’élection aux Comores, est destinée à éviter notamment toute fraude.
Quelque 6.305 électeurs seulement, soit 2% du corps électoral comorien, sont de nouveau appelés à voter mercredi, lors d’une présidentielle partielle inédite convoquée après des violences lors d’un second tour très serré. Cette fois ils ont sont en mesure de changer les résultats très serrés du vote remporté, selon les résultats provisoires, par l’ex-putschiste et ancien président Azali Assoumani (1999-2006).
Ce dernier n’a que 2.000 voix d’avance sur son principal concurrent, le candidat du pouvoir sortant, Mohamed Ali Soilihi dit "Mamadou".
Lors du second tour organisé le 10 avril, des incidents avaient eu lieu dans plusieurs bureaux de vote, essentiellement à Anjouan, l’une des trois îles de l’Union des Comores, archipel de l’océan Indien.
C’est dans ces 13 bureaux de vote que les électeurs sont appelés de nouveau à voter ce mercredi.
Les bureaux doivent fermer à 18 heures (15H00 GMT).