Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères invoque à l’appui de ce conseil "(…) la détérioration des conditions de sécurité dans plusieurs villes turques (…) ainsi que la violence de la répression exercée par le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan à l’encontre de manifestants pacifiques".
De grandes villes turques, dont Istanbul et Ankara, connaissent depuis trois jours des troubles liés au départ à un projet de rénovation urbaine qui ont pris une tournure de plus en plus politique.
Le Premier ministre turc, ancien allié du président Bachar al Assad, a changé de position après la répression sanglante du soulèvement rebelle contre le "raïs" de Damas à partir de mars 2011.
La Turquie, qui partage une longue frontière avec la Syrie, accueille quelque 370.000 réfugiés syriens sur son territoire. Elle sert aussi officieusement de base arrière aux adversaires militaires et politiques du régime de Bachar al Assad ainsi que de point de transit pour les armes livrées aux insurgés dans le nord de la Syrie.