Crash avion-Famille Berrada: l’enquête confiée à la Section de recherches des transports aériens de l’aéroport Roissy
Pour les aider dans leurs investigations, des techniciens de l’Institut d’identification criminelle se sont également déplacés pour procéder à des prélèvements et examiner les débris de l’appareil.
L’avion, vraisemblablement piloté par le père de famille, a décollé hier de l’aéroport de Grenoble-Saint-Geoirs à 13 h 22 mais a disparu des écrans de contrôle à 13 h 26. C’est un habitant de la commune voisine de Saint-Pierre-de-Bressieux qui a donné l’alerte, après avoir entendu le crash : le bimoteur venait de s’écraser en plein bois, contre le coteau de Tamarin sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, non loin du col de « Toutes Aures ». Dès lors, un important dispositif de secours a été mis en place mais, à leur arrivée sur les lieux du drame, les sapeurs-pompiers ont découvert les débris en feu de l’appareil et les corps sans vie de ses cinq passagers.
Selon les informations du journal Le Progrès, des proches de cette famille avaient décollé, du même aéroport, à bord d’un autre avion quelques minutes auparavant pour la même destination. Leur appareil a été dévié de sa trajectoire pour atterrir à Avignon où la tragédie a été annoncée à ses occupants.
La famille de Farid Berrada, présenté par les médias français comme franco-marocaine, avait passé les vacances de Noël dans la station de Méribel en Savoie et rentrait à Casablanca où le père, Farid Berrada, âgé de 46 ans, était un important industriel dont la société de peinture, baptisée « Colorado », est cotée en bourse. Il était par ailleurs le fils de Mohamed Berrada, un ancien responsable de l’Istiqlal (parti de l’indépendance au Maroc) et premier directeur du quotidien francophone « L’Opinion », décédé à Paris il y a deux ans.
Leurs corps ont été retrouvés calcinés parmi les débris du bimoteur -un Piper de type Séneca V- .