Crash aérien en Colombie avec une équipe de football, deuil national au Brésil

Un avion transportant 81 personnes, dont une équipe brésilienne de football, s’est écrasé en Colombie, suite à des « pannes électriques », une catastrophe qui a fait 75 morts et six rescapés et déclenché mardi un deuil national au Brésil.

Le président brésilien Michel Temer a décrété trois jours de deuil après l’accident lundi soir de l’appareil, un British Aerospace 146 de la compagnie bolivienne Lamia qui transportait 72 passagers et neuf membres d’équipage.

Il s’est écrasé dans la zone montagneuse d’El Gordo, sur la commune de La Union, à environ 50 km de Medellin, deuxième ville de Colombie située dans le nord-ouest du pays.

L’Unité nationale de gestion de risques et catastrophes (UNGRD), qui avait d’abord fait état de "la mort de 76 personnes", ainsi que de "cinq blessés", a ensuite indiqué qu’un sixième rescapé, un footballeur, avait été retrouvé.

"Le sauvetage d’un sixième survivant, le joueur Hélio Hermito Zampier Neto, qui est en train d’être évacué, est confirmé. La possibilité de trouver d’autres personnes en vie n’est pas écartée", a annoncé l’UNGRD, jetant ainsi un doute sur le dernier bilan de 75 morts.

Elkin Osorio, maire de La Ceja, municipalité voisine du lieu de l’accident, a précisé à Blu Radio que l’accident était survenu dans une "zone d’accès très difficile".

L’avion, parti du Brésil, avait fait une escale en Bolivie avant de mettre le cap sur la Colombie. Il s’est écrasé cinq minutes avant son atterrissage sur l’aéroport José Maria Cordova de Rionegro, qui dessert Medellin.

Les rescapés sont quatre footballeurs du club brésilien de Chapecoense – Danilo, Jackson Follmann, Alan Ruschel et Hélio Hermito Zampier Neto – ainsi que deux membres d’équipage. Blessés, ils ont été transférés dans des hôpitaux du secteur.

Les opérations de recherche étaient entravées par des mauvaises "conditions météorologiques", selon le maire de La Ceja.

L’aéroport avait un peu plus tôt précisé qu’en raison de la "mauvaise visibilité", due à de fortes pluies, l’accès au site de l’accident n’était possible que par voie terrestre.

(Avec AFP)

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