"Il y a cinq principes qui devront guider notre action: le respect des résultats clairs de l’élection présidentielle, la formation d’un gouvernement d’unité nationale par Alassane Ouattara, la levée des entraves qui empêchent le travail de l’ONU, le soutien total du gouvernement légitime dans ses défis social et économique et une étroite coordination avec le panel de l’UA et l’ONU", a dit Ban dans son allocution, dimanche à Addis-Abeba, devant le 16-ème Sommet de l’UA.
Vendredi, l’Union africaine (UA) a décidé de mettre en place un Groupe de haut niveau pour le règlement de la crise en Côte d’Ivoire dans des conditions qui "préservent la démocratie et la paix".
Ce groupe sera assisté par une équipe d’experts et travaillera, en tant que de besoin, en étroite coopération avec les partenaires de l’UA, notamment les Nations unies. Le Groupe est mandaté pour évaluer la situation et formuler, sur la base des décisions pertinentes de l’UA et de la CEDEAO, une solution politique d’ensemble.
Il devra conclure son travail dans un délai qui ne dépassera pas un mois, et ses conclusions, telles qu’elles seront entérinées par le Conseil, seront contraignantes pour toutes les parties ivoiriennes avec lesquelles elles auront été négociées.
Ban a salué la mise en place de ce groupe qui s’assigne pour mission de trouver une solution immédiate à la crise ivoirienne qui risque de plonger le pays dans une spirale de violence.
La communauté internationale a reconnu Ouattara comme le vainqueur légitime de l’élection présidentielle, mais le président sortant Laurent Gbagbo qui conserve le contrôle de l’armée, d’une grande partie de la filière cacao et des organes de l’Etat, a refusé de démissionner alléguant que le vote avait été truqué.