Corée du Nord: Kim Jong-Un a livré son oncle à une horde de chiens affamés

L’oncle du numéro un de la Corée du Nord, Jang Song-Thaek, a été déshabillé et jeté par son neveu dans une cage, avec ses cinq plus proches collaborateurs. Ensuite, 120 chiens, affamés pendant trois jours, ont été lâchés pour chasser leurs proies jusqu’à ce qu’elles soient complètement dévorées. C’est ce qu’on appelle « quan jue », ou l’exécution par des chiens.

L’exécution de Jang Song-Thaek, 67 ans, par son neveu, Kim Jong-Un, a fait grand bruit dans le monde. Selon AsiaReport, la mort de l’oncle du chef d’état était très brutale. Il aurait été entièrement déshabillé et jeté dans une cage avec ses collaborateurs. Une meute de chiens affamés (AsiaReport en dénombre 120) a ensuite dévoré les hommes durant trois jours.

Cette exécution atroce est aussi appelée "Quan Jue". D’après le rapport, cela aurait duré une heure. Kim Jong-Un et des centaines de collaborateurs auraient assisté à la scène, comme dans la Rome antique, à l’âge d’or de la fosse aux lions.

Jang Song-Thaek, oncle par alliance du jeune dirigeant Kim Jong-Un, a été arrêté, jugé lors d’un procès express et exécuté le 12 décembre, accusé de complot et de corruption. L’oncle du dirigeant nord-coréen et officieux numéro deux du régime a été exécuté parce qu’il tentait de prendre le contrôle des très lucratives exportations de charbon, a avancé lundi le chef des renseignements sud-coréens

Jang Song-Thaek, 67 ans, a servi de mentor à Kim Jong-Un lorsqu’il a pris la succession de son père Kim Jong-Il décédé en décembre 2011. Kim Jong-Un, âgé d’une trentaine d’années, ne semble avoir aucun problème dans le contrôle du pouvoir, deux ans après son arrivée à la tête du pays. L’exécution expresse de ce très haut responsable, fait politique le plus notable en Corée du Nord depuis l’arrivée au pouvoir de Kim Jong-Un, a entraîné une purge dans le cercle des proches de l’homme tombé en disgrâce.

La Corée du Nord, pays communiste dirigé d’une main de fer par la dynastie des Kim depuis 60 ans, est coutumière de déclarations guerrières mais l’éviction de Jang Song-Thaek et de sa garde rapprochée inquiète les Etats-Unis et la Corée du Sud.

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