"Nous sommes en état de faire tout le nécessaire pour l’abandon des armes (des Farc) qui a commencé hier (mercredi)" d’ici la fin mai, a déclaré Javier Pérez Aquino, chef des observateurs internationaux de la mission de l’ONU dans le pays. "Nous avons toute la capacité logistique et technique pour le faire".
Les Forces armées révolutionnaires de Colombie, plus ancienne et importante guérilla du pays, issue en 1964 d’une insurrection paysanne, ont signé en novembre un accord de paix avec le gouvernement pour mettre fin au plus vieux conflit d’Amérique latine, qui a fait au moins 260.000 morts, plus de 60.000 disparus et 6,9 millions de déplacés.
Dans le cadre de cet accord, les guérilleros ont commencé mercredi à déposer les armes dans 26 zones du pays, sous supervision de l’ONU, et devront avoir terminé le 29 mai au plus tard.
Le début des opérations a toutefois du pris du retard. Mercredi, les quelque 7.000 guérilleros auraient dû initialement avoir déposé 30% de leur armement.
Ils ont terminé de se rassembler le 18 février, au lieu de fin décembre comme initialement prévu.
Des retards dus, selon Javier Pérez Aquino, "à la réalité logistique" du processus à laquelle l’ONU a dû s’adapter.
Avec afp