Ce déplacement sera également l’occasion de rappeler le soutien français à l’octroi par l’Union européenne, "avant la fin de l’année", d’un "statut avancé" à la Tunisie, précise un communiqué de L’Elysée, publié à l’issue du Conseil des ministres, réuni à Paris, sous la présidence du chef de l’Etat Nicolas Sarkozy.
Lors de cette réunion, le Premier ministre François Fillon a présenté une proposition de plan d’action pour la Tunisie. Il a identifié trois priorités afin d’"accompagner le gouvernement et le peuple tunisiens sur le chemin de la démocratie et du progrès économique et social".
Il s’agit de "l’accompagnement de la mise en place de la démocratie et de l’Etat de droit et de la lutte contre la corruption", de "la modernisation de l’économie et le développement de l’emploi", et du "renforcement des contacts entre les sociétés civiles".
Cette proposition sera soumise aux autorités tunisiennes par le nouvel ambassadeur de France, Boris Boillon, "qui arrive aujourd’hui en Tunisie, afin de parvenir à un plan d’action commun", indique-t-on de même source.
La France apportera, en outre, "son plein concours" à la conférence internationale de Carthage sur le soutien aux réformes politiques et économiques en Tunisie, prévue en mars, conclut le communiqué.