"Le gouvernement de la République du Tchad exprime sa surprise et son indignation face à une prétendue enquête publiée par la Commission des Nations unies pour les droits de l’Homme", indique le communiqué. Il qualifie de "diffamatoires et tendancieuses" les accusation de la Commission selon laquelle des soldats tchadiens "ont tiré de façon indiscriminée" sur des civils le 29 mars à Bangui, tuant au moins 30 personnes.
Dénonçant une "campagne malveillante" contre les soldats tchadiens de la force africaine en Centrafrique (Misca), N’Djamena avait annoncé jeudi qu’il se retirait de la Misca.
Pour le gouvernement tchadien, le rapport de la Commission des droits de l’Homme de l’ONU, "rédigé sans aucun doute dans un salon huppé, s’inscrit en droite ligne de la campagne malveillante contre notre pays (…) et il est aux antipodes des faits réels".
"Il ne fait aucun doute que l’objectif de ce rapport est de ternir encore plus l’image du Tchad. Le Tchad ne saurait accepter davantage que des propos diffamatoires et tendancieux soient quotidiennement portés contre lui et qu’ils soient l’oeuvre d’institutions internationales aussi respectées que la CNUDH", poursuit le texte.