La volonté de sauver l’honneur sera l’unique source de motivation pour les joueurs marocains, visiblement atteints par leur mise hors course.
.+Une troisième place en consolation+.
Pour Kherja et consorts, une troisième place permettrait une sortie sur une bonne note, surtout que l’adversaire en face n’est autre que le "petit poucet" du groupe à savoir le Niger. En revanche, une défaite face au Mena ne fera que remuer le couteau dans la plaie qui fait déjà mal et aura un impact destructeur sur le moral d’un groupe, appelé déjà à honorer une autre échéance urgente, à savoir la qualification pour la CAN-2013, qui aura lieu en Afrique du Sud.
Devant un Niger très défensif, tout en étant opportuniste, notamment avec son 4-5-1 qui a mis les Tunisiens en doute, Gerets et ses poulains seront, une fois de plus, confrontés au casse tête de la ligne d’attaque qui, par son inefficacité, n’arrive pas à faire la différence, ce qui a souvent exposé l’équipe à des renversements tragiques de situation.
Sur le plan moral, la sélection marocaine ne semble pas, non plus, très avantagée, alors que les Nigériens, conscients de leur stature et leurs moyens, semblent satisfaits de leur baptême de feu africain et joueront sans pression leur dernière sortie, les Marocains, au vu de leurs ambitions de départ, auront plus d’effort à fournir pour digérer l’élimination et se présenter en bonne posture le jour du match.
.+Gabon-Tunisie : on veut rester à Libreville+.
A l’aise après sa qualification devant son public, le Gabon s’est d’ores et déjà trouvé une raison de se donner à fond face à la Tunisie, à savoir rester à Libreville pour la suite de la compétition.
Il ne s’agit pas là d’un caprice, loin de ça. L’Allemand Gernot Rohr, qui préside aux destinées des Panthères, a bien senti cette fougue que le public de la capitale, très nombreux et très exigent, insuffle aux joueurs gabonais, dont beaucoup évoluent dans le championnat national.
L’illustration en a, d’ailleurs, été faite lors du dernier match contre le Maroc (victoire 3-2). En plus, comme on ne change pas une équipe qui gagne, on ne souhaite pas changer un stade qui porte bonheur.
Rester dans la même ville pourrait également intéresser les Tunisiens, même dans une moindre mesure. Sami Trabelsi n’y verrait, en tous cas, pas d’inconvénient. Cela lui épargnerait, au moins, l’effort supplémentaire d’acclimatation dans une nouvelle ville, surtout que le parcours du deuxième de ce groupe ne sera pas de tout repos.
Au programme, il aura un quart de finale à Franceville et une demi-finale de l’autre cô té de la frontière, à Bata, sachant que le match de classement se joue à Malabo, alors que la finale est prévue à Libreville.
Face à des Gabonais qui seront, sûrement, très entreprenants, les Aigles de Carthage pourront pratiquer leur jeu favori, à savoir laisser venir l’adversaire et le prendre de court grâce aux multiples individualités dont ils disposent.