Cammas et «Groupama 3» nouveaux détenteurs du Trophée Jules-Verne

Le skipper et son équipage ont fait le tour du monde à la voile en 48 jours et 7 heures, à la moyenne de 18,76 noeuds. Ils ont coupé la ligne d’arrivée, samedi soir, avec plus de deux jours d’avance sur le record établi en 2005 par Bruno Peyron sur «Orange II».

Cammas et «Groupama 3» nouveaux détenteurs du Trophée Jules-Verne
Franck Cammas, à la barre de Groupama 3, a remporté le Trophée Jules-Verne à la voile, samedi, en faisant le tour du monde en 48 j 07 h 44 min 52 sec (temps officiel) à la moyenne de 18,76 noeuds.

Cammas, qui a franchi la ligne d’arrivée placée entre le sémaphore de Créac’h dans l’île d’Ouessant (Finistère) et le phare du Cap Lizard (Angleterre) à 22 h 40 min 45 sec, a fait 2 j 08 h 35 min 12 sec de moins que Bruno Peyron sur Orange II, détenteur du record en 50 j 16 h 20 min 04 sec (17,89 noeuds de moyenne) depuis le 16 mars 2005.

"On est soulagé d’avoir fini, on avait peur de la casse matérielle et on est content d’être passé", a réagi Loïc Le Mignon, l’un des équipiers de Cammas, aussitôt la liaison établie avec le bateau. Le skipper se trouvait encore à la barre pour le passage de la ligne et ne voulait pas lâcher la manoeuvre.

"Je suis soulagé d’avoir passé la ligne, nous avons réalisé un bon temps, 48 jours c’était l’objectif de départ. On arrive à bien terminer grâce à l’hémisphère nord qui nous a permis de rattraper le retard que nous avions à l’Equateur", a ensuite commenté Cammas.

Pour la troisième fois de sa carrière, Franck Cammas s’était lancé le 31 janvier contre le record de Bruno Peyron. Après une descente rapide de l’Atlantique jusqu’à l’Equateur, il avait connu les premières difficultés sur la route le menant jusqu’aux Kerguelen.

Une fois passés les Kerguelen, Groupama 3 avait enchaîné les milles à une vitesse moyenne proche de 30 noeuds. Au Horn, l’avance de Cammas était de 8 h 55 min.

La remontée de l’Atlantique, du cap Horn jusqu’à Ouessant, a aussi été source de contrariétés, l’anticyclone de Sainte-Hélène s’étant montré retors envers Cammas et Groupama 3 qui comptaient de nouveau un retard important à l’Equateur.

C’est à partir du 16 mars que Cammas a repris de l’avance sur les temps de passage de Bruno Peyron pour finalement couper la ligne d’arrivée, samedi soir, avec plus de deux jours d’avance sur le record établi en 2005 par Orange II.

Libération.fr

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