«Des manipulateurs s’infiltrent et poussent au crime dans des piquets de grèves, des manifestations, des occupations de ronds points, violentent les situations en fin de manifs pour avoir des images chocs pour le JT de 20h et créer des climats de tension», accuse-t-il.
«On a vu, ajoute-t-il, des policiers avec des badges CGT repérés par les nôtres, qui se réfugient dans un hall d’immeuble, et finissent par se faire exfiltrer par des CRS. Quand on en vient à ce genre de procédés, c’est que l’on ne sent pas très fort de l’autre côté.» (Lire l’entretien complet de Bernard Thibault mercredi dans Libération, en kiosque ou sur notre zone abonnés).
Le secrétaire général de la CGT confirme ainsi les accusations portées par le président du Parti de Gauche Jean-Luc Mélenchon, qui affirme que des policiers infiltrent les rassemblements pour y jouer le rôle de casseurs.
Les syndicats policiers, soutenus par leur ministre, se sont dits mardi «scandalisés» par ces soupçons, relayés par des députés communistes et du Parti de Gauche.