Les habitants de Gao se sont cloîtrés chez eux ou se sont mis à l’abri derrière des murs alors que retentissait le fracas des armes dans les rues de Gao.
Les hélicoptères français qui survolaient la zone ont tiré sur les rebelles, armés de fusils d’assaut AK-47 et de lance-roquettes, qui s’étaient faufilés dans le secteur du marché central et s’étaient cachés dans un commissariat, ont rapporté des responsables français et maliens.
Ces combats à Gao font craindre que les islamistes chassés du nord du Mali par l’intervention française le 11 janvier n’optent désormais pour des combats de type guérilla ou pour des attentats suicides pour tenter de reprendre position.
L’armée malienne étant insuffisamment équipée pour sécuriser les zones reprises aux insurgés, de vastes zones à l’arrière des lignes françaises semblent désormais vulnérables à des opérations de guérilla.