Le président Barack Obama a remis mardi la plus haute récompense civile des Etats-Unis à Bob Dylan, qu’il a qualifié de « géant » et dont il s’est dit « vraiment un grand fan ». « Aujourd’hui, tout le monde de Bruce Springsteen à U2 doit beaucoup à Bob », a affirmé M. Obama dans la salle d’apparat de la Maison Blanche, aux côtés de l’icône du « protest song » des années 1960, redingote à décorations argentées, noeud papillon et lunettes noires qu’il n’a pas retirées de la cérémonie. « Il n’y a pas de plus grand géant dans l’histoire de la musique américaine », a assuré M. Obama à propos de Dylan, 70 ans dont 50 de carrière. « Après toutes ces années, il est toujours à la recherche d’un son, d’un petit peu de vérité, et je dois dire que je suis vraiment un grand fan », a ajouté M. Obama, malicieux, avant de passer la « presidential medal of freedom » autour du cou de l’auteur-compositeur et interprète de chansons comme « Like a rolling stone », « A hard rain’s a-gonna fall » ou encore « Desolation row ». Le président, né en 1961, un an avant la sortie du premier album de Bob Dylan, a assuré avoir écouté ses chansons lorsqu’il était étudiant. « Le monde s’était ouvert à moi, parce que (Dylan) avait saisi quelque chose de vital au sujet de ce pays », a-t-il estimé.
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