Ban Ki-moon invite les Etats à prendre des « mesures audacieuses face aux changements climatiques »

Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon a appelé, lundi à Paris, à un accord durable, dynamique et crédible pour la mise en place d’un régime sur le climat " qui énonce clairement les règles du jeu et que tous les pays s’engagent à suivre".

"Je vous engage à inviter vos négociateurs à choisir la voie du compromis et du consensus", a dit Ban Ki-moon lors de son intervention à l’ouverture de la COP21, estimant qu’il est dans l’intérêt de chacun des pays représentés à cette conférence de  »prendre des mesures audacieuses face aux changements climatiques" car "le temps n’est plus à la stratégie de la corde raide" .

Cet accord, a-t-il poursuivi, doit être durable et doit envoyer un "message clair aux marchés, leur faire comprendre que le passage à une économie mondiale peu polluante est inévitable et bénéfique", et doit proposer "un projet à long terme qui soit sous-tendu par la cible de moins de 2 degrés Celsius et qui reconnaisse l’impératif d’un renforcement de la résilience".

L’accord doit aussi être dynamique, afin qu’il soit adaptable aux changements qui se produisent dans l’économie mondiale, "sans qu’il soit nécessaire de le renégocier continuellement", a-t-il expliqué, soulignant que cet accord doit aussi "préserver l’équilibre entre le rôle moteur des pays développés et les responsabilités croissantes des pays en développement, qui varient selon leurs moyens et leur niveau de développement".

"Le troisième critère de succès est un accord qui incarne notre solidarité envers les démunis et les plus vulnérables. Les pays en développement doivent pouvoir compter sur une aide suffisante pour financer les mesures d’adaptation et d’atténuation des effets des changements climatiques", a-t-il dit.

Le Secrétaire général de l’ONU a également souligné la nécessité d’un accord crédible, estimant que les "objectifs actuels doivent représenter le minimum, et non le maximum de ce que nous ferons demain", ajoutant que "tous les pays devraient accepter des cibles quantifiées de réduction des émissions touchant l’ensemble de l’économie, et tenter de s’en rapprocher, une certaine latitude étant permise aux pays en développement ayant peu de moyens".

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