"Les prix à la pompe baisseront jusqu’à six centimes d’euros", s’est félicité M. Moscovici à l’issue de cette réunion. Trois centimes seront à la charge de l’Etat, qui diminuera les taxes prélevées sur les carburants.
Michel-Edouard Leclerc, patron des supermarchés du même nom, a précisé que le gouvernement avait demandé à la profession un effort "de un à trois centimes". "Il va y avoir des annonces par les opérateurs. Chacun d’eux va dire jusqu’où il peut aller et jusqu’où il peut contribuer", a indiqué Jean-Louis Schilansky, le président de l’Union française des industries pétrolières (UFIP, dont est membre notamment Total).
Total a fait savoir dans un communiqué qu’il baisserait ses prix de 3 centimes en moyenne dans les stations autoroutières, et de 2 centimes en moyenne dans l’ensemble du réseau français, "dès le 29 août et pour une durée de trois mois".
La flambée de l’essence est due à la situation au Moyen-Orient et au niveau faible de l’euro par rapport au dollar, a analysé Pierre Moscovici. L’identification de ces facteurs internationaux ne l’a pas empêché d’apporter une réponse nationale au problème.
En moyenne, sur un plein de 50 litres, chaque français économisera 3 euros.