Au Festival international du film de Marrakech, les journalistes de la presse marocaine et arabe ont été humiliés

Au Festival international du film de Marrakech, les journalistes de la presse marocaine et arabe ont été humiliés
Des journalistes marocains et arabes ont exprimé leur forte indignation contre la "discrimination" dont ils étaient victimes au Festival international du film de Marrakech, contrairement au traitement privilégié réservé à la presse occidentale, lors de la conférence de presse de la star indienne Sharukh Khan qui s’est déroulée samedi dans la matinée

Les journalistes ont protesté contre le favoritisme des journalistes étrangers qui ont eu "le privilège" d’interviewer dans un carré VIP le célèbre acteur de Bollywood pendant plus d’une heure, alors que la presse nationale et arabe n’a eu que 15 minutes pour poser ses questions dans un autre endroit.

La tension est montée d’un cran dans la salle lorsque des journalistes ont décidé de quitter les lieux en signe de protestation. D’autres ont été empêchés de quitter les lieux jusqu’au départ de la star de Bollywood, Sharukh Khan. Au milieu d’un brouhaha indescriptible, des journalistes ont même été violentés et d’autres carrément humiliés.

Au cours de la conférence de presse qui a fini par se tenir, les journalistes ont eu une autre surprise: l’absence de la traduction en langue arabe, alors que la traduction instantanée en français était assurée. Nouvelles protestations.

La désorganisation et cette hogra vis-à-vis des représentants de la presse nationale sont-elles l’œuvre de la nouvelle équipe de communication qui vient d’être installée à la tête du Festival de Marrakech, en lieu et place de celle dirigée par un professionnel reconnu, Jalil Laguili?

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