Accueilli par le président ivoirien Alassane Ouattara et son épouse à sa descente d’avion, les deux chefs d’Etat, qui entretiennent d’excellentes relations, devaient s’entretenir lundi à midi au palais présidentiel.
Le souverain a été salué par le vice-président ivoirien, M. Daniel Kablan Duncan, le Premier ministre, M. Amadou Gon Coulibaly, le ministre d’Etat ivoirien en charge de la défense, M. Hamed Bakayoko, le gouverneur du district autonome d’Abidjan, M. Beugré Robert Mambé, le maire de la Commune de Port-Bouët, et l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire à Rabat, M. Idrissa Traoré.
Le roi et le chef ivoirien ont, par la suite, gagné la tribune d’honneur pour saluer les couleurs nationales au son des hymnes nationaux des deux pays, avant de passer en revue un détachement de la Garde républicaine qui rendait les honneurs.
Le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan s’est dit "très heureux" de la visite royale , affirmant que le souverain et le président Ouattara oeuvrent à porter au "pinacle" les relations entre les deux pays.
"Le Président Ouattara oeuvré avec SM le Roi Mohammed VI pour que les relations entre les deux pays soient portées au pinacle", a déclaré M. Duncan à la presse.
Conscients des potentiels qu’offrent les deux pays, le Maroc et la Côte d’Ivoire demeurent résolus à booster leur partenariat économique, notamment en l’inscrivant dans la durabilité.
Cette volonté conjointe a pris un trend ascendant au fil des ans, notamment depuis 2009, date marquée par une amélioration substantielle des échanges commerciaux tant en volume qu’en valeur.
En 2015, la trajectoire ascendante a repris de plus belle, permettant au Maroc de se positionner en tête du peloton des investisseurs étrangers en Côte d’Ivoire, avec environ 22 % du total des investissements agréés. Tout un symbole.
En progression continue, ces chiffres sont la résultante de la dynamique imprimée aux relations économiques bilatérales par les visites successives de Mohammed VI en terre ivoirienne, dont la dernière remonte au mois de février dernier, marquées par la conclusion de plusieurs accords de coopération dans des domaines aussi variés que les transports, les finances, les TIC, les BTP, les mines, le tourisme, l’agriculture, le commerce, pour ne citer que ceux-ci.