Dans un rapport publié mercredi Amnesty International précise que les autorités chinoises ont exécuté neuf personnes accusées d’avoir fomenté les violences et en ont arrêté et jugé plusieurs centaines d’autres.
L’organisation précise avoir recueilli de nouveaux témoignages démontrant que le gouvernement chinois continue "d’intimider" les familles de personnes disparues qui ont révélé les abus commis pendant et après les violences de juillet 2009.
Les violences ethniques qui s’étaient déroulées dans la capitale provinciale Urumqi avaient fait près de 200 morts. Elles opposaient des Ouïghours, ethnie musulmane turcophone, et des Hans qui constituent l’ethnie majoritaire en Chine.
Depuis les émeutes, Pékin a fait des efforts pour développer cette province en favorisant la création d’emplois pour les Ouïghours et en s’attaquant aux racines responsables des violences.