Alain Juppé au Maroc pour témoigner de « la relation exceptionnelle » entre les deux pays (Quai d’Orsay)

La visite du chef de la diplomatie française Alain Juppé, prévue jeudi et vendredi au Maroc, sera une occasion pour témoigner de "la relation exceptionnelle" entre les deux pays et prendre contact avec le nouveau gouvernement marocain, a déclaré mercredi le porte-parole de son département, Bernard Valero.

Cette visite sera l’occasion de faire "un tour d’horizon des questions bilatérales et internationales avec les nouvelles autorités marocaines", a indiqué M. Valero lors d’un point de presse.

M. Juppé rencontrera le chef du gouvernement, M. Abdelilah Benkirane, ainsi que son homologue M. Saad Dine El Otmani, comme il aura de nombreux contacts avec les médias marocains et avec la société civile, notamment une rencontre avec des étudiants marocains.

Le ministre français des Affaires étrangères arrive au Maroc, un an, jour pour jour, après le discours royal historique du 9 mars 2011 qui a lancé le chantier des changements institutionnels et politiques profonds au Maroc.

Il s’agit également de sa première visite après la mise en place, début février, du gouvernement présidé par M. Benkirane, chef du Parti de la Justice et du Développement (PJD), vainqueur des élections législatives du 25 novembre 2011.

Au cours de cette visite, M. Juppé devrait également signer une convention de l’Agence française de développement (AFD) portant sur un prêt concessionnel de cinquante millions d’euros destiné au Plan Maroc Vert en faveur du développement de l’agriculture et de l’amélioration du revenu agricole de régions défavorisées du nord du Royaume.

Le Maroc est le premier bénéficiaire des concours de l’AFD, rappelle-t-on auprès du Quai d’Orsay.

Sur le plan régional, le porte-parole du Quai d’Orsay a noté la pertinence de cette visite qui intervient alors que la dynamique d’intégration maghrébine connait des évolutions "positives".

Elle sera également, selon lui, l’occasion d’aborder des questions régionales, en particulier la crise syrienne, alors que le Maroc représente le groupe arabe au Conseil de sécurité des Nations Unies.

Sur le plan bilatéral, Paris met l’accent sur "les relations politiques et humaines très denses" au même titre que sur le plan économique puisque "la France est le premier fournisseur et le premier client du Maroc et c’est également le premier investisseur dans ce pays", a-t-il souligné.

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