«Le droit à la candidature est garanti à tout Algérien par la Constitution qui donne aussi le droit au Moudjahid [combattant] Abdelaziz Bouteflika de se présenter», a déclaré celui qui a déjà dirigé les trois précédentes campagnes du président algérien. «Il est candidat et c’est aux urnes et au peuple algérien de trancher», a-t-il ajouté.
En annonçant le 10 février sa décision de briguer un cinquième mandat, le chef de l’Etat, au pouvoir depuis 1999, a mis fin à de longs mois d’incertitude, mais a aussi déclenché une contestation nationale d’une ampleur inédite, au vu du nombre de personnes mobilisées et des slogans qui vise directement le chef de l’Etat et son entourage.
Le 25 février, le Premier ministre Ahmed Ouyahia avait implicitement écarté l’hypothèse d’un renoncement d’Abdelaziz Bouteflika en affirmant lui aussi : «Les urnes» trancheront.