Ces violences surviennent au lendemain de la conférence de Bruxelles sur le Mali, qui a permis au gouvernement de Bamako de recevoir des promesses d’aide au développement d’un montant de 4,2 milliards de dollars.
Elles interviennent aussi deux mois et demi avant une élection présidentielle fixée au 28 juillet et censée clôre la période d’instabilité résultant du coup d’état militaire de mars 2012 suivi de l’occupation de la moitié nord du pays par des rebelles touaregs rapidement supplantés par des djihadistes proches d’Al Qaïda.
A en croire le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA, séparatistes touaregs), ses combattants ont été attaqués vendredi dans la localité d’Anefis par une colonne d’islamistes armés.
Le porte-parole du MNLA en France, Moussa Ag Acharatoumane, a précisé que les affrontements se poursuivaient samedi matin. Il a fait état d’un bilan provisoire de neuf morts – deux dans les rangs du MNLA et au moins sept dans ceux des islamistes.
