La Turquie a commencé la semaine dernière à effectuer des prélèvements sanguins sur les victimes du conflit syrien traversant la frontière pour avoir accès à des soins.
L’équipe d’experts civils turcs s’est installée au poste-frontière de Cilvegozu, près de la ville de Reyhanli, précise l’agence. Elle dispose d’un véhicule dont les équipements peuvent détecter des traces de substances chimiques, biologiques ou nucléaires.
Le journal Star, proche du gouvernement turc, rapporte jeudi que l’institut médico-légal chargé d’analyser les échantillons sanguins a découvert des traces de ricine, une substance hautement toxique susceptible d’être utilisée à des fins militaires.
Les autorités turques ont refusé de s’exprimer sur le sujet.
Le régime syrien de Bachar al Assad et ses opposants s’accusent réciproquement d’utiliser des armes chimiques.
