"C’est pourquoi, en Assemblée générale ce jour, nous avons décidé de continuer jusqu’à nouvel ordre de ne pas couvrir les activités des institutions de la République", a-t-il poursuivi. Après une opération "presse morte" de trois jours la semaine dernière pour dénoncer l’arrestation du journaliste, la presse avait choisi de ne pas couvrir l’actualité institutionnelle, pour maintenir la pression. Dans un communiqué, l’organisation Reporters sans frontières (RSF) a réclamé mardi "la libération immédiate de Boukary Daou et l’abandon des poursuites engagées contre lui", dénonçant "un acharnement militaire et judiciaire". Le journaliste a été inculpé lundi de "publication de fausse nouvelle" et d’"incitation à la désobéissance" et incarcéré à Bamako.
