"Le gouvernement syrien a accepté la nomination de l’expert suédois, Ake Sellstr?m à la tête de la mission sur les armes en Syrie, qui devra commencer son enquête dans les prochains jours", a souligné Martin Nesirky lors d’un point de presse à l’ONU.
S’agissant des autres membres de la mission, le porte-parole a expliqué que la liste finale des enquêteurs "est encore en cours d’élaboration", tant au niveau logistique qu’humain.
Dans une interview suite à sa nomination, mardi, à la tête de la mission onusienne, M. Sellstr?m a indiqué qu’il se rendra en Syrie dès que les conditions de sécurité le permettront, vraisemblablement "dans une semaine ou deux".
"La mission aura lieu dans une ou deux semaines, c’est une question de jours. Il y a un travail de préparation considérable à faire, notamment des démarches administratives et l’évaluation de la situation sur le plan sécuritaire", a expliqué M. Sellstr?m à la radio des Nations Unies.
"Les membres de la mission sont déjà presque tous sélectionnés. Il ne s’agit pas d’individus mais d’organisations internationales qui vont apporter leur aide", a relevé l’expert, qui occupait, jusqu’à sa nomination, le poste de chef de projets au Centre européen des hautes études sur la sécurité et la vulnérabilité des sociétés, basé en Suède.
"Nous devrions avoir trois à quatre jours de préparation, quatre jours d’inspections, puis deux à trois semaines d’analyses chimiques et de rédaction du rapport d’enquête", a-t-il précisé.
Jeudi dernier, le Secrétaire général Ban Ki-moon avait annoncé l’ouverture d’une enquête sur un possible recours aux armes chimiques en Syrie en réponse à une requête officielle des autorités syriennes, qui demandaient au chef de l’ONU une "mission spécialisée, impartiale et indépendante", rappelle-t-on.