La France mène depuis huit jours des frappes aériennes au Mali et a déployé mercredi des troupes au sol pour contrer l’avancée des groupes islamistes venus du Nord.
Elle s’est engagée à rester le temps nécessaire mais espère pouvoir passer assez vite le relais à la force de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), la Misma, dont les premiers renforts sont arrivés jeudi à Bamako.
Selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, 2.000 militaires français étaient présents samedi sur le terrain et le chiffre de 2.500, initialement prévu, sera peut-être dépassé.
Les forces françaises et maliennes ont repris le contrôle vendredi de la ville de Konna, verrou stratégique dans le centre du Mali.
La prise de Konna le 10 janvier par les islamistes avait été l’élément déclencheur de l’intervention française le lendemain, avec l’objectif affiché d’éviter l’effondrement du pays et d’aider le gouvernement malien à reconquérir le Nord, occupé par des djihadistes liés à Al Qaïda.