Dès la reprise de ses activités, le poste a connu une très grande affluence de libyens restés sur place depuis la veille, alors que des ressortissants égyptiens attendaient de finaliser les procédures douanières pour accéder au sol tunisien.
Selon TAP, la décision de suspendre partiellement les activités du poste frontalier de Ras Jdir, vendredi, était une mesure sécuritaire préventive face au chaos et aux tensions extrêmes causées par le flux massif de réfugiés voulant franchir le point de passage par la force.
Tunis se refuse à accueillir les non-Libyens si ceux-ci ne peuvent pas prouver qu’ils quitteront immédiatement le territoire tunisien.
Le gouvernement tunisien a prévenu qu’il n’était pas en mesure d’accueillir en masse des réfugiés étrangers, de nombreux ressortissants arabes et asiatiques travaillant en Libye, comme cela avait été le cas en 2011, lors de la guerre civile qui a conduit à la chute du colonel Mouammar Kadhafi.