Bachar al Assad annonce une amnestie y compris pour les jihadistes étrangers
Le président syrien Bachar al Assad a annoncé lundi une amnistie y compris pour les jihadistes étrangers participant à la guerre civile, quelques jours après sa réélection pour un troisième septennat.
Les étrangers entrés en Syrie "pour rejoindre un groupe terroriste ou perpétrer un acte terroriste" seront amnistiés s’ils se rendent aux autorités d’ici un mois.
Les ravisseurs qui libéreront leurs otages seront également couverts par l’amnistie, de même que les déserteurs de l’armée.
Depuis le début du soulèvement en mars 2011, le président syrien a procédé à plusieurs amnisties. Des opposants rappellent que seuls un petit nombre de détenus ont été libérés lors des précédentes amnisties en Syrie et que plusieurs milliers de personnes, opposants politiques mais aussi criminels de droit commun, sont derrière les barreaux. Nombre d’entre eux, disent les opposants, sont soumis à la torture.
L’ancien médiateur de la communauté internationale pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, qui a démissionné à la fin mai après l’échec de négociations de paix à Genève, dit avoir présenté à Bachar al Assad une liste de prisonniers dont la libération est réclamée par l’opposition.