Le chef de l’Etat tunisien Moncef Marzouki, le Premier ministre sortant Ali Larayedh et le président de la Constituante, Mustapha Ben Jaafar, avaient lundi dernier la nouvelle Constitution du pays, après deux années d’une grave crise politique.
M. Marzouki a été le premier à parapher le texte, adopté la veille plus de trois ans après la révolution, embrassant le document et brandissant les doigts en signe de victoire.
Son adoption a été rendue possible par le retrait du pouvoir du parti Ennahda qui a laissé la place à un gouvernement apolitique, dirigé par Mehdi Jomaâ.