Des délégations de 47 autres pays et une de l’Union européenne (UE), participeront également à cette conférence ministérielle, qui s’ouvrira dans la matinée, avec une allocution de la Haute Représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini.
Les participants aborderont lors de cette rencontre plusieurs questions d’intérêt commun, notamment celles concernant le développement et l’investissement, des questions de voisinage -à l’occasion du lancement de la nouvelle Politique européenne de voisinage (PEV)-, examineront les questions relatives aux changements climatiques et les flux migratoires.
Les questions d’actualité seront également au programme, notamment la sécurité, la lutte contre le terrorisme, la dé-radicalisation, les crises en Libye, au Proche-Orient et en Syrie. La conférence ministérielle sera suivie de plusieurs ateliers auxquels prendront part des ministres, des experts et des responsables politiques.
Selon le Secrétaire général de l’UpM, "Les défis importants à relever en Méditerranée étant tous de dimension régionale, la coopération régionale est plus importante que jamais », soulignant que grâce à l’appui de l’UE et de la Jordanie, co-présidents de l’UpM, et à l’implication active de tous les Etats membres, les activités de l’UpM sont en rapide développement. "Il s’agit maintenant de démultiplier ces efforts et d’amplifier leur impact", a-t-il ajouté.
"L’UpM, qui est basée sur le principe de la co-appropriation, continuera à saisir avec détermination les opportunités positives qui répondent à long terme aux défis pour la région », a assuré M. Sijilmassi, affirmant qu’il compte également explorer les moyens de relier le développement des activités opérationnelles de l’UpM avec l’Afrique sub-saharienne et de contribuer ainsi à l’approche inclusive de la nouvelle politique de voisinage.
Le processus de Barcelone a été lancé en novembre 1995 par les 15 pays membres de l’UE, à l’époque, et 12 pays méditerranéens pour fournir un cadre régional de dialogue et d’action plus élargi.
Le partenariat avait été bâti autour de trois grands axes, qui demeurent ses grands domaines d’activité, à savoir : un dialogue sur les questions politiques et de sécurité, un partenariat économique et financier, et un partenariat dans le domaine social, culturel et humain.